HISTORIAE Mystic Oud - Eau de parfum

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HISTORIAE SCEAU PARFUMS
Parfum d'Histoire réinterprété

A partir de la fin du Grand Siècle, la France cultiva une fascination pour l'Orient, qui culmina au Siècle des Lumières et à l'époque romantique.

Les senteurs orientales séduisirent rapidement l’aristocratie française. Mais l’une d’entre elle, le Oud, issue d’un bois mystique, plus prisé que l'or, fut particulièrement convoitée après son introduction par un étrange émissaire…

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09/05/2019
Mystique, oui.

Enivrant ! Un parfum d'exception.

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HISTORIAE Mystic Oud - Eau de parfum

HISTORIAE Mystic Oud - Eau de parfum

HISTORIAE SCEAU PARFUMS
Parfum d'Histoire réinterprété

A partir de la fin du Grand Siècle, la France cultiva une fascination pour l'Orient, qui culmina au Siècle des Lumières et à l'époque romantique.

Les senteurs orientales séduisirent rapidement l’aristocratie française. Mais l’une d’entre elle, le Oud, issue d’un bois mystique, plus prisé que l'or, fut particulièrement convoitée après son introduction par un étrange émissaire…

Mystic Oud - Eau de Parfum
Secret de l'Histoire
N° 344

Le Parfum des 1001 Nuits

par
Anthonin de la Bigne
Historien




,

A la fin du XVIIème siècle, l’Empire Ottoman suscite une véritable fascination. Le goût orientaliste se propage et la mode des turqueries s’introduit à la cour de France et dans la société.

Ainsi on voit fleurir des traductions d’œuvres littéraires comme « Les mille et une nuits » ; des personnages enturbannés apparaissent dans les peintures, au théâtre, en décoration d’intérieur.

Le commerce avec l’Orient se développe avec la création, en 1664 par Colbert (contrôleur général des finances de Louis XIV), de la Compagnie Française des Indes Orientales, pour contrecarrer la puissance commerciale des Anglais et des Hollandais.

Les vaisseaux s’élancent du port de Lorient chargés de vins, spiritueux et précieux produits manufacturés français. Ils rentrent dix-huit à vingt-deux mois plus tard lourdement chargés de bois de teinture, porcelaine, sacs de café, caisses de thé, cotonnades, indiennes, soieries, épices, plantes médicinales et parfums.

La Compagnie française des Indes Orientales contribue ainsi au développement de certains marchés comme celui de la parfumerie qui reçoit désormais directement en France, sans avoir à payer le surcoût résultant de l’achat auprès de revendeurs hollandais, des essences rares comme le musc, l’ambre, le safran, le benjoin, le patchouli, la myrrhe, le vétiver, le santal et le Oud.


L'émissaire des Mille et une Nuits

En 1669, le Sultan de l’Empire Ottoman envoie un émissaire, Soliman Aga, pour remettre une missive au roi Louis XIV. Le roi fait attendre l'émissaire durant plusieurs mois. 

En 1669, les rapports entre la France et l'Empire ottoman traversent une crise importante. En effet, le Grand Turc, Mehmed IV, sultan de l'Empire Ottoman, a emprisonné et renvoyé l'ambassadeur français, rompant ainsi les relations diplomatiques.

C'est donc avec soulagement que le roi apprend en 1669 l'arrivée prochaine de Soliman Aga, qu'on pense ambassadeur du sultan. L’événement est d'importance, car c’est la première fois qu’un ambassadeur de la Sublime Porte vient en Europe pour rendre visite à un souverain. Louis XIV entend bien en profiter pour faire la démonstration de la puissance de son royaume.

En attendant d’être reçu par le roi, Soliman Aga tient salon à Paris et organise de fastueuses réceptions, au cours desquelles il met en avant sa culture et les mille et un produits de son pays, dont au premier rang les parfums. En Orient à cette époque, les parfums ont un caractère sacré et jouent un rôle majeur dans l’art de vivre. Dans les palais, les tentures et les tapis sont imprégnés de senteurs, des brûle-parfums dispensent des fumées envoûtantes d’ambre et de Oud.

Toute l'aristocratie parisienne, avide d'exotisme et éblouie par tout ce qui a trait à l'Orient, se presse à la porte de l'émissaire, qui subjugue le tout Paris par son raffinement de ces réceptions, digne des Mille et une Nuits


L'essence des sens des Milles et une Nuits

Séduits par l'onirisme de l'univers mis en scène avec habileté et jubilation par Soliman Aga, la société parisienne s'enivre également des senteurs nouvelles de ce monde lointain.

Et parmi ces senteurs, l'essence de Oud, considérée dès le IXe siècle en Orient comme l’une des essences les plus précieuses de la parfumerie, conquiert le coeur et les flacons de la parfumerie d'Art française.

Elle séduit car elle se différencie singulièrement des parfums utilisés à la cour du roi Louis XIV. Mais surtout, elle fascine par son origine mythique et son caractère mystique.



Références bibliographiques

LE GUERER Annick, Le parfum des origines à nos jours, Odile Jacob, 2005
CHAUVIERE André, Parfums et senteurs du grand siècle, Favre, 1999
DONZEL Catherine, Le Parfum, Editions du CHENE, Hachette Livre, 2000


Mystic Oud recèle la magie et les secrets du bois de Oud, qui envivre par ses notes chaleureuses et sensuelles directement inspirées par les Contes des Milles et une Nuits.

Son parfum, raffiné et majustueux, brut et sophistiqué, masculin et féminin, à la fois Belle et Bête, vous invite à un voyage intiatique des Comptoirs de l'Orient au Château de Versailles.

Origine du Oud

Agallochon : c’est sous ce nom que le bois d’aloès, plus connu sous le nom de « oud », est mentionné pour la 1ère fois en Occident par Dioscoride, au Ier siècle après J-C.

Médecin, pharmacologue et botaniste grec, Dioscoride voyagea beaucoup, vraisemblablement en tant que médecin dans l’armée romaine, lui permettant ainsi de collecter et de classifier les plantes médicinales qu’il trouvait. Son œuvre, Peri hulês iatrikês en grec et De Materia Medica en latin,  a été une source de connaissances majeures et l’ouvrage de référence en matière de remèdes de nature végétale, animale ou minérale jusqu’au début du XVIe siècle.

Le Dioscoride de Vienne ou codex Anicia Juliana est un des plus anciens manuscrits grecs de Peri hulês iatrikês.

Connu dans les pays d’Asie sous diverses désignations, l’oud (son nom arabe) est utilisé depuis des siècles à des fins médicinales, spirituelles et esthétiques. Il apparaît dans l’un des plus anciens textes de l’humanité, les Veda indiens, mais aussi dans la Bible. Plusieurs religions, notamment le bouddhisme, le brûlent pour aider à la méditation.


Fragrance

Chypré, rosé, épicé, boisé oud, animal, cuiré.


Pyramide olfactive

Notes de tête : Rose, orange, bergamote, davana

Notes de cœur : safran, pivoine, rose, géranium, girofle, oud

Notes de fond : vanille, benjoin, vetiver, castoréum, ambre, patchouli, santal, myrrhe, mousse de chêne


Méthode d’extraction

L’essence de Oud est obtenue par distillation de la résine produite par l’arbre. 

Le bois de Oud est rare et très recherché. Un arbre fournit en moyenne 32 ml d’essence. C’est la raison pour laquelle son prix est plus élevé que celui de l’or.

Concentration : Eau de parfum
Contenance : 100 ml
Lieu de production : France.
Editeur du Parfum d'Art : HISTORIAE, Manufacture de Parfums d'Art et d'Histoire

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